Mot du Président

NE PAS ATTENDRE, C’EST À NOUS DE BOUGER

Bonjour,
Je vais faire une rétrospective COVID-19, avant, pendant et après.

Pour plusieurs d’entre nous, notre dernière rencontre remonte au conseil général du mois de mai 2019, tout s’est déroulé trop vite. Après quelques semaines de télétravail, nous avons mis en place une cellule de crise afin de bien suivre cette nouvelle réalité que la vie nous a apportée. Le comité de cellule de crise était composé des quatre personnes libérées à temps plein, soit Sylvie Chevrier, Serge Courchesne, Lucie Gaudette et moi-même. Ensuite, Yanik Bernier, directrice institutions et présidente de l’unité DGOPP, s’est jointe à nous. Il faut comprendre que l’unité DGOPP comprend 500 membres et que Yanik est libérée à temps plein.

J’ai aussi demandé à être en contact hebdomadairement avec le directeur des relations de travail mouvement (M. Meunier), ce qui a été accepté immédiatement. Nous avions beaucoup de questions de la part de nos membres concernant le télétravail, il va sans dire qu’à ce moment c’était embryonnaire pour tout le monde. Malgré cela, Desjardins a mis la pédale au plancher afin de permettre au plus grand nombre de personnes possible d’être en télétravail, et ce dans un très court laps de temps; c’était du jamais vue. Plusieurs questions demeureraient, lors de mes discussions avec M. Meunier, nous avions les mêmes préoccupations, que va-t-il arriver avec le après COVID? Nous savions que vous auriez tous des attentes très élevées avec le retour en présentiel. Il ne faut pas oublier que nous étions juste au début de la pandémie à ce moment-là et que je m’inquiétais déjà pour le futur. J’étais convaincu que ça serait compliqué, car pour plusieurs personnes, ce nouveau mode de travail deviendrait un acquis pour eux et qu’il y aurait plusieurs enjeux lors des retours obligatoires.

Toute cette pandémie aura eu quelque chose de bon, c’est de démontrer à l’employeur que le télétravail était faisable sans causer de tort à la productivité du personnel. Si on aborde l’aspect postcovid, effectivement il y a eu des gens mécontents de leur sort, nous avons pris chaque cas individuellement pour arriver avec des solutions acceptables pour les deux parties.
À la suite des échanges que j’avais avec M. Meunier durant les deux années d’incertitude, il me proposa de travailler sur une proposition de lettre d’entente de télétravail, alors c’était à mon tour de lui proposer de travailler en comité syndical-patronal, le comité était composé comme suit, deux personnes des relations de travail de la fédération soit Julien Préfontaine et Maxim Dufour, de notre côté il y avait Karine Girard, conseillère au SEPB-Québec et Sylvie Chevrier, vice-président institution pour la section locale. Le comité a réussi en très peu de temps à arriver à une entente qui par la suite a été votée en assemblée générale. …. (suite)