Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faites aux femmes

En plus de commémorer le massacre des 14
femmes qui ont perdu la vie à la suite d’un acte de violence
sexiste à l’École Polytechnique en 1989, le 6 décembre offre
l’occasion de réfléchir au phéno-mène de la violence à l’égard des
femmes de notre société. C’est aussi l’occasion de penser aux
femmes et aux jeunes filles pour qui la violence est une réalité
quotidienne. Enfin, cette journée nous permet d’envisager des
mesures concrètes à adop-ter afin d’éliminer toutes les formes de
violence à l’égard des femmes et des filles.

REVENDICATIONS DE LA FTQ

• Modifier les lois sur la santé et la sécurité au travail afin de
reconnaître que la violence et le harcèlement sont des dangers en
milieu de travail.

• Obliger les employeurs à prendre des mesures concrètes afin de
prévenir la violence.

• Modifier la façon dont les accidents de travail sont signalés de
sorte que des statistiques puis-sent être recueillies pour
déterminer plus exactement le taux de violence au travail, et que
des programmes puissent être mis en oeuvre pour enrayer la violence
au travail

• Mener des campagnes publiques de sensibilisation aux
répercussions économiques et sociales de la violence faite aux
femmes et aux politiques sociales nécessaires à la réalisation de
la sécu-rité et de l’autonomie des femmes.

Si l’on pense qu’une femme de notre entourage est victime de
violence, offrons-lui notre aide!

Dénonçons les harcèlements, l’intimidation et les violences dans
nos milieux de travail!

Encourageons les personnes violentes à obtenir de l’aide et du
soutien!

Questionnons-nous sur nos attitudes et nos comportements et nous
efforcer au respect!

AGISSONS POUR RENDRE NOS MILIEUX
DE TRAVAIL PLUS SÉCURITAIRES ET METTRE FIN À LA VIOLENCE FAITE AUX
FEMMES!

Les travailleuses et les travailleurs de tous les secteurs de
l’économie sont victimes de violence au travail. Ces dix dernières
années, la violence au travail a augmenté de 40%. Le taux de
violence est beaucoup plus élevé à l’égard des femmes que des
hommes.