Francisation – Quelles sont les nouveautés au 1er juin ?

Peut-être avez-vous entendu parler lors des dernières semaines d’entreprises qui sont insatisfaites ou qui manquent de temps pour se conformer aux modifications à la Charte de la langue française qui entreront en vigueur dans les prochains jours. Ce sont les 2 derniers éléments qui avaient été intégrées à l’importante refonte adoptée en 2022 par l’Assemblée nationale du Québec.

Initialement, l’obligation des entreprises de s’inscrire auprès de l’Office de la langue française sera abaissée de 50 à 25 employés. Avec cette inscription vient pour les organisations concernées une démarche de francisation, à savoir une analyse de la situation, la mise en place d’un programme de francisation (si nécessaire) et la pérennité de ce contexte   pour conserver leur certification.

Ensuite, et c’est le point le plus litigieux, le nom ou la marque d’une entreprise qui est dans une autre langue que le français, devra apporter des altérations à son affichage extérieur afin que le français soit prédominant. Voici des exemples de modifications qui pourrait être apportés :

  • La nature du commerce (fleuriste, boucherie, etc.) de taille plus importante que le nom/marque ou
  • Des qualificatifs (frais, remarquable, etc.) ou d’autres services pourraient être indiqués (traiteur, réparation, etc).

Est-ce que ces modifications sont nécessaires ?

Il est difficile d’évaluer si ces dernières modifications auront des impacts directs sur la francisation au Québec. Toutefois, si on se base sur les mesures mises en place depuis 2022, comme le précisait des intervenants lors de la 31e rencontre annuelle des comités de francisation de la FTQ, la situation ne s’améliore pas mais elle a tendance à se détériorer moins rapidement. Une chose qui est sûre, c’est que si des entreprises et même le gouvernement américain ont des réticences avec nos règles linguistiques avec l’influence qu’ils ont dans notre société actuellement, le dossier est loin d’être réglé. Il faudra ainsi une conscientisation et une motivation sans cesse renouveler de la part de nos concitoyens si l’on désire toujours que le français soit notre langue commune au Québec.

Vous avez besoin de support en matière de francisation dans votre milieu de travail ? Le comité de votre section locale est disponible pour vous accompagner dans vos réflexions et vos démarches à ce sujet : vous pouvez rejoindre les membres du comité en leur écrivant au karl.boissonneault@sepb575.qc.ca

 

Les membres du comité de francisation SEPB-575

Karl Boissonneault, Éric Dumonteil, Marc Lebuis, Chantal Lussier et Marc-André Morin